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(Ré)appendre à respirer par le nez pour lutter contre les ronflements et les apnées du sommeil


Les bienfaits de la respiration nasale nuit et jour, ne sont plus à prouver ! Mais comment fait-on pour dormir la bouche fermée ? La plus-part des personnes que j'accompagne passent la porte de mon cabinet persuadées que si elles respirent uniquement par la bouche depuis des années, il leur est impossible de retrouver une respiration nasale de jour et encore moins de nuit. Pourtant nous pouvons, à tout âge grâce à la plasticité neuronale (ré)éduquer notre fonction respiratoire, et bénéficier d'une amélioration de notre sommeil et plus globalement de notre santé.


L'organe de la respiration c'est le nez !

L'organe de la fonction respiratoire c'est le nez. La bouche vient en complément, lorsqu'on est enrhumé ou si en cas de besoins d'un volume d'air plus grand et rapidement comme lors d'un effort physique par exemple. Mais respirer uniquement par la bouche c'est comme rouler sur un circuit automobile avec une roue de secours. La bouche n'est pas équipée pour remplir cette fonction de façon optimum.


L'air qui passe par le nez est de meilleure qualité que l'air inspiré par la bouche. En effet la structure du nez permet d'aspirer l'air en spirale et vient actionner des mécanismes qui permettent de filtrer l’air et constitue ainsi une barrière biologique contre les particules, les allergènes, les bactéries et virus. Les bactéries et particules sont piégées par le mucus nasal (liquide collant sur les parois internes du nez). Les anticorps et le monoxyde d’azote (produit par la muqueuse des sinus) viennent ensuite agir pour détruire ces microbes. Enfin, le volume d'air inspiré est réchauffé, humidifié, et vient mobiliser sur son passage, des sortes de cils qui actionnent un système de production d'acide nitrique (vasodilatateur) qui améliore l'absorption de l'oxygène.


La respiration buccale n'apporte pas cette protection et les échangent gazeux ne sont pas optimisés. L’absence de filtration de l’air peut en effet être la cause d’infections : les germes et particules pénètrent directement dans l’organisme. Il en découle des risques d’infection fréquentes de la gorge, du nez, des oreilles (rhinites, rhinopharyngites, sinusites, otites…) et des bronches et poumons. Ces attaques continuelles peuvent entraîner l’hypertrophie des amygdales… première barrière du système immunitaire.

D’autre part, la bouche desséchée n’a pas assez de salive pour nettoyer les résidus d’aliments et les bactéries après le repas. Ceux-ci restent coincés sur la base de la langue et/ ou entre les dents et les résidus vont se décomposer sur place, engendrer une haleine nauséabonde et favoriser les caries, gingivites et autres infections parodontales.


La nuit, en respirant par la bouche, on accroît le risque de ronfler. En effet L’air inspiré par la bouche doit traverser un étroit passage anatomique, l’isthme du gosier, avant d’arriver aux poumons. Si les structures des tissus, par exemple un excès de muqueuses, des dépôts de graisse ou des amygdales dilatées obstruent cette zone, cela provoque des turbulences dans l’air inspiré, et des vibrations : les ronflements. Les tissus se ramollissent et s'affaissent, la langue s'épaissie, augmentant l'obstruction des voies respiratoires et génèrent des essoufflements et des apnées du sommeil, le tout activant un véritable cercle vicieux qui altère la qualité de sommeil avec comme conséquences un déséquilibre du fonctionnement globale de l'écosystème corporel, mental, et émotionnel. Le système s'épuise et se dégrade : stress, maladie, fatigue chronique, dépression, perte de vigilance, mémoire, concentration, vieillissement...



Pour mieux comprendre les ronflements causés par la bouche, essayez de visualiser ceci : la voile relâchée d’un voilier. Lorsque le vent souffle dans une voile qui n’est pas gonflée, elle commence à claquer et fait un bruit de battement. Dans le cas des ronflements causés par la bouche, lorsque l’air inspiré par la bouche (le vent) souffle contre les tissus mous (la voile), ceux-ci commencent à vibrer et produisent le bruit de ronflement.

Pour retrouver une respiration nasale la nuit, il faut s’entraîner... le jour !

Le corps détient une grande intelligence. Il se répare et se détoxique la nuit. Respirer par le nez, c'est bénéficier d'une fonction respiratoire optimum de jour comme de nuit et participer à maintenir l'équilibre de notre écosystème personnel.


Pour pouvoir rééduquer la fonction respiratoire de nuit, commençons par reprendre de bonnes habitudes de jour. Nous inspirons et expirons environ 22 000 fois par jour, il nous suffit d'utiliser chaque mouvements pour corriger la fonction respiratoire et rééduquer notre cerveau durablement.


Comment (ré)aprendre à respirer ?

Avant de modifier sa fonction respiratoire, il convient de faire un état des lieux de sa manière de respirer, et pour cela il est important déjà de commencer par savoir s'observer.


Apprenez à vous mettre à l'écoute de vos sensations, de votre rythme respiratoire. Développez votre conscience de votre capacité de modulation respiratoire, comprenez le fonctionnement de votre mécanisme biologique et expérimentez les sensations qui accompagnent chaque étapes.


Alors, seulement peut commencer la phase de rééducation proprement dite, au travers d'exercices et techniques de respirations conscientes issues de disciplines ancestrales validées et enrichies par la recherche scientifiques et les nouvelles technologies de pointes comme l'imagerie médicale et les progrès des neurosciences, pour venir modifier profondément et durablement votre façon de respirer.


Je vous propose de faire un bilan de votre manière de respirer en fonction duquel je peux vous proposer un programme personnalisé d'entrainement pour développer votre capacité de respiration optimum.


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